Дело об убийстве Диманш тянулось в разных инстанциях до октября 1857 г., когда приговором Государственного совета были оставлены свободными от ответственности за убийство и А. В. Сухово-Кобылин и его крепостные. Об этом деле см. книгу Л. П. Гроссмана «Преступление Сухово-Кобылина», изд. «Прибой», Л. (1927), где доказывается, что убийцей Диманш был А. В. Сухово-Кобылин. Последнее опровергается Я. Гроссманом, в ряде докладов, сделанных им в Москве в 1932—1933 гг., доказывающим, что убили Диманш крепостные А. В. Сухово-Кобылина.
>12 Андрей Ильич Соболев. О нем см. вступ. прим. к п. № 16.
>13 См. о ней прим. 1 к п. № 27.
>14 Торговый дом И. Л. Буркгардта занимался переводами денег за границу.
>15 Сергей Павлович Колошин (1825—1868) в юности военный; с 1846 г. начал печатать в «Москвитянине» юмористические очерки, затем писал фельетоны для «Пантеона» и «Северной пчелы». Прожив некоторое время в Восточной Сибири, Колошин в 1857 г. возвратился в Москву и занялся исключительно литературной деятельностью. В 1858 г. напечатал роман «Светские язвы». В 1861—1863 гг. Колошин издавал литературный иллюстрированный журнал «Зритель». В 1863 г. уехал в Италию, откуда посылал корреспонденции в «Голос», «Русский инвалид», а затем описал свою поездку в «Современной летописи».
>16 Гаша или Агафья Михайловна. См. прим. 2 к п. № 23.
1850 г. Декабря 9. Москва.
Chère Tante!
9 Décembre.
Ma fluxion va mieux; mais je n’ai pas encore quitté la chambre et je compte le faire demain c’est à dire dimanche.
J’irai chez le Comte Zakrevsky,>1 chez Крюковъ,>2 chez les vieux Per[rfi]ffilieffs,>3 chez les deux Princ[es] Gortchakoffs André>4 et Serge.>5 En un mot je réserve la journée de demain pour les visites d’affaires et de devoir. J’ai envoyé dire avant hier au Prince Lwoff>6 que j’étais arrivé et souffrant, il est tout de suite venu me voir et quoique changé en beaucoup de choses je l’ai trouvé tout aussi excellent ami. — J’avais fait dire aussi à Ogareff>7 que j’étais arrivé et désirais le voir, il est tout de suite venu et m’a apporté mes deux lettres de change en faisant force excuses; mais ne m’a pas rendu l’argent qu’il me doit. — Il est tout à fait perdu de réputation à Moscou. Sa femme est enceinte et il attend d’un jour à l’autre sa délivrance. — Je n’ai rien de plus à vous raconter, restant continuellement à la maison on ne devient pas intéressant. En revanche je lis beaucoup, je me suis abonné chez Gautier>8 et j’ai déjà lu la fin du Vicomte de Bragelonne, 4 volumes de Louis XIV et son siècle, un ouvrage d’Alexandre Dumas assez futile mais très-intéressant et un nouve[au] roman de lui «Les mille et un Fantôme» qui est une telle réunion de sottises que cela n’a l’air de rien.>9 — Нѣтъ худа безъ добра. — Je dis cela à propos que je suis, dans un sens, même content d’avoir été malade et obligé de ne pas sortir pendant près d’une semaine; j’ai eu au moins le temps de m’installer оглядњться, sans cela je risquais de faire com[me] Ma[rie]>10 à Pirogovo. Je vous disais que mon logement est fort joli, il se compose de quatre chambres, une salle à manger où j’ai déjà un royalino que j’ai loué, un salon meublé de divans, 6 chaises et tables en bois de noyers et couve[r]t[e]s de draps rouges et orné de trois grandes glaces, un cabinet, où j’ai ma table à écrire, mon bureau et un divan, qui me rapelle toujours nos disputes au sujet de ce meuble, et une chambre assez grande pour être chambre à coucher et cabinet de toilette et par dessus tout cela une petite antichambre, je dîne à la maison avec du щи et du каша dont je me contente parfaitement, je n’attends que les confitures et la наливка pour avoir tout selon mes habitudes de la campagne. J’ai un traîneau pour 40 r. arg. c’est un пошевни une espèce de traîneau très à la mode, Serge>11 doi[t] savoir ce que c’est, j’ai acheté tout l’attirail pour l’attelage que j’ai, pour le moment très élégant. A propos de Serge, dites lui, que je n’ai pas encore été chez Крюковъ puisque je n’ai été nulle part, que les intérêts à la banque sont payé[s] et que tout ce qu’il voulait savoir au sujet de ses affaires est expliqué dans l’écrit